Population & Culture
L’histoire orale raconte que les Arméniens sont les descendants directs du fils de Noé, Japhet. Ils ont forgé leur identité nationale suite à l’ascension de puissants royaumes, l’adoption du christianisme comme religion d’état, et la création de l’alphabet arménien; ce qui a contribué au développement de la littérature, la philosophie et la science.
En 1915-1916, le gouvernement des Jeunes-Turcs a mis en marche le premier génocide du 20e siècle contre le peuple arménien, minorité la plus nombreuse (à l’exception des kurdes) de l’Empire Ottoman. En conséquence, la majorité des Arméniens a été tuée ou chassée à la suite d’un nettoyage ethnique et s’est réfugiée dans les pays voisins ou dans ce qui restait de l’Arménie (la future République Soviétique d’Arménie).
Suivant la chute de l’Empire Soviétique et la renaissance d’un état arménien indépendant, la République d’Arménie a réémergé comme le dernier symbole de la persévérance de ce peuple.
Depuis les temps anciens, les arméniens chérissent leurs traditions artistiques, qui reflètent une culture et un paysage unique. Les divers aspects de la vie quotidienne sont exprimés de la façon la plus artistique qui soit dans la couture, les ornements, les sculptures et les dessins.
L’architecture est une des formes d’art les plus intéressantes en Arménie. La sculpture se retrouve dans chaque ville et village du pays.
Les Arméniens aiment la musique et ont pendant des siècles composé des pièces exquises. Les “sharakans” sont des chants traditionnels liturgiques qui connaissent un renouveau aujourd’hui. De même, la littérature a toujours joué un rôle vital dans la culture et l’identité nationales.
On considère souvent l’Arménie comme un musée à ciel ouvert. Les arméniens ont créé leurs chefs d’œuvre pendant les rares périodes de paix et de prospérité relatives au cours des siècles.